Loire Atlantique

Les camps d'hébergement et d'internement (1940-1945)
Les archives relatives aux internements administratifs et aux camps pendant l'Occupation (1694 W 30-60) et à la Libération (1699 W 128-148) complètent les fonds versés par la sous-préfecture de Châteaubriant5. Si, globalement, la documentation est relativement importante pour les camps de la Forge à Moisdon-la-Rivière et Choisel à Châteaubriant, il n'en est pas de même pour les nombreux camps existants dans le département. En effet, les archives sont rares, voire totalement inexistantes pour la plupart d'entre eux. Pour cette raison, il semble intéressant de mentionner ces différents camps (sans en faire une liste exhaustive) dont l'existence est parfois connue grâce à quelques correspondances souvent postérieures à la période de guerre, comme par exemple des demandes d'attestation d'internement.
Ouverts en 1942, le camp dit du Pouliguen (en réalité établi à la Salinière sur le territoire de La Baule) abrite à l'origine 500 Nord-africains ; puis, en nombre sensiblement équivalent, des requis du Service du travail obligatoire travaillant pour l'organisation Todt y sont hébergés, et ce, jusqu'à la libération de la poche de Saint-Nazaire (1694 W 38). Au Croisic, il existe plusieurs camps dont l'un est dirigé par les Allemands. Les camps de Sainte Barbe et Beaucorps abritent des communistes, extrémistes (1694 W 38). Quant au camp établi au sanatorium de Saint Jean de Dieu, les Allemands y regroupent des Espagnols qui travaillent pour l'organisation Todt et plus précisément à la construction de la base sous marine de Saint-Nazaire (1694 W 36). Il y avait également à Savenay un camp entièrement géré par les autorités d'Occupation (1673 W 22), ce qui semble également avoir été le cas du camp de Gétigné et du camp Franco à Montoir-de-Bretagne qui héberge lui aussi des Espagnols travaillant pour l'organisation Todt (1694 W 36).
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